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Championnat L1 - 38ème journée
Strasbourg | Lorient | |
1 | 1 | |
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Pl. | Équipe | Pts |
---|---|---|
14 | Reims | 42 |
15 | Strasbourg | 42 |
16 | Lorient | 42 |
17 | Brest | 41 |
18 | Nantes | 40 |
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Le dimanche 5 mai 2002 à 13h15 par Equipe de rédaction
Lorient a encore affronté un arbirage plus qu’indigent à Metz. Monsieur Colombo a apparemment plutôt bien compulsé ses notes de cours sur l’arbitrage "maison" entraînant la colère du staff lorientais et des joueurs.
L’addition commence à être corsée
Lorient a encore dû faire face hier soir à ses vieux démons : une incapacité notoire à convertir les occasions en buts (lors d’une seconde période archi-dominée par les Merlus, Songo’o aura retardé l’échéance face à des Darcheville, Feindouno, Keïta ou Guel en manque de réalisme) et un arbitrage pour le moins partial.
Car Monsieur Colombo a eu quelques errements douteux hier à un tel point que Pouliquen l’a même confondu avec son compère Glochon commettant un lapsus plus que révélateur. Les déclarations de l’entraîneur lorientais traduisent d’ailleurs l’agacement face à un corps arbitral de moins en moins professionnel (les déclarations d’après-match).
Hier Monsieur Colombo a apporté sa pierre à l’édifice d’un corps arbitral qui semble peu enclin à donner un petit coup de pouce à Lorient. Glochon avait apporté de solides fondations, Viléo (l’arbitre du match contre Lyon à Gerland) avait continué le travail, aidé par un Coué peu inspiré contre Sedan (penalty oublié, coup-franc imaginaire sur lequel Sedan marque) hier Monsieur Colombo plutôt que de plastiquer le tout a apporté la touche finale en fournissant un arbitrage "maison" type.
A qui profite le crime ?
C’est bien la question que se sont posés les dirigeants hier soir. Les images sont même d’une rare violence dans les vestiaires, on y voit notamment un Darcheville ivre de rage voulant demander des comptes à l’arbitre. Mais pourquoi donc les Lorientais en veulent tant à Colombo, une victoire n’aurait rien changé en soi ?
Sauf que la situation de Nice n’est pas au beau fixe. Les dirigeants se déchirent, Jean-Christophe Cano ayant même quitté le navire. Les anciens dirigeants de l’AS Roma se plaignent de n’avoir toujours pas reçu le premier versement de cession du club et on évoque ici où là des difficultés financières. La DNCG mise sous éteignoir depuis la nomination de Bourgoin pourrait reprendre du service et empêcher les Aiglons de monter. Dans ce cas, c’est l’avant-dernier de D1 qui voit son bail parmi l’élite prolongé. Et désormais l’avant-dernier c’est bien Metz, un club qui sort de 35 saisons consécutives en D1, "Le" club du président Molinari qui possède ses entrées un peu partout à la Ligue.
Du coup le but de Druon qui offre le 2-1 à Lorient refusé sur hors-jeu ou faute de main, les fautes d’anti-jeu en tant que dernier défenseur des Messins sur les attaquants tango oubliées, la tondeuse Songo’o qui fauche littéralement Darche en dehors de la surface alors que celui-ci avait effacé le portier et filait au but non sanctionnée prennent une nouvelle dimension. La mission de Colombo hier soir était de permettre à Metz de se maintenir. Manque de chance, Toyes a réalisé une passe décisive pour Darche et la deuxième mi-temps a été complètement à l’avantage de Lorient. Metz a bien marqué par Adebayor mais le hors-jeu était si flagrant qu’il était difficile de fermer les yeux. Par contre il est tellement commode de fermer les yeux quand les fautes peuvent bénéficier à Lorient.
Lorient bonne poire, victime parfaite, relegué annoncé et décidé avant même que le championnat commence.
LNF où va ton arbitrage ?
C’est en fait tout le foot français qui est malade. Malade du traitement administré par Bourgoin et ses maîtres (Aulas, Campora...). D’un côté on laisse Aulas insulté les arbitres en toute impunité et de l’autre on ne sanctionne pas des arbitres comme Monsieur Glochon qui font leur show sur un terrain en se distinguant par leur incompétence. Et par leur partialité. Pendant que Songo’o pouvait faire tâter du gazon à Darcheville en toute impunité, Heurtebis se faisait expulser pour une faute de main hors de la surface qu’il n’a pas commise. L’arbitrage "maison" est malheureusement encore bien présent.
Manque de chance (ou manque d’argent) Lorient n’en a pas vraiment bénéficié cette année. Lorsque les Merlus évoluaient au Moustoir la rencontre ressemblait plus à un match sur terrain neutre. Il n’y a que l’arbitrage du match contre Marseille qui peut encore nous offrir une maigre compensation (ainsi que celui du match contre Nantes où l’arbitre refuse deux buts à Nantes).
Lorient a de toute façon obtenu sa rétrogradation sur le terrain, certes 5e meilleure attaque de d1 mais aussi plus mauvaise défense. Une série calamiteuse de 6 défaites en Novembre Décembre, plus aucune victoire depuis le match contre Troyes en février. Et pourtant en conservant le résultat face à Sedan, en abordant la fin de match contre Marseille avec plus de sérénité et en obtenant une victoire plus que méritée face à Metz les Merlus seraient encore en d1. S’ils avaient su aborder comme Guingamp les matchs décisifs on ne parlerait sûrement pas de M Colombo. Mais les arbitres ont tout fait cette année pour stigmatiser la frustration des supporters tango.
La balle est dans leur camp désormais pour qu’ils méritent enfin l’appellation "arbitre professionnel" (*) car pour l’instant ils en sont encore très loin. Mais elle est aussi dans le camp de la LNF et je ne serai pas étonné de voir Metz se maintenir (au fait quelqu’un se souvient de l’affaire Pontivy contre Reims pour l’accession en National ?).
(*) arbitre professionnel allant de pair avec : impartialité, applications des règles, diplomatie (n’est-ce pas monsieur Glochon, souvenez lorsqu’il demande à Delhommeau d’admettre qu’il a fait main dans la surface) et surtout système de sanctions pour les arbitres ayant fait preuve de manquements graves.
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